Par : A.A
La salle de délibération de l’hôtel de ville a été, hier, le théâtre de scènes de violence, à la fois verbale et physique, dont les auteurs sont, malheureusement, des élus de la nouvelle assemblée issue des dernières élections locales. Des échauffourées ont éclaté, entre les nouveaux locataires de l’hôtel de ville, alors qu’ils se préparaient à élire le successeur de Nadjib Arab, le maire sortant. Fraichement élus, ces élus sont passés à l’acte, mais de quelle manière ? Ces élus se sont partagés, devant les représentants de la presse, des coups et des mots grossiers dignes de ces jeunes voyous qui s’adossent aux murs des différents quartiers de la ville. Ces élus ont certainement marqué, par leur comportement indigne, leur mandat. Un mandat qui n’a pas, encore, débuté et qui est déjà entaché de scandale, affirme, sous couvert d’anonymat, un élu. Tout en interpellant et le ministre de l’intérieur et le wali de Constantine, il n’a pas du tout caché son mécontentement de ces scènes de violences auxquelles il a, impuissamment, assistées. Les auteurs de ces échauffourées devraient être sévèrement sanctionnés, a t-t-il tenu à marteler. Pour rappel, des tractations, autour de la présidence de l’APC, durent depuis plusieurs jours. Entre Messai Abdelghani, un élu du parti de Mokri Abderrazak, et Charaf Bensari, du RND, les avis des élus sont partagés. Nous y reviendrons avec plus de détails dans nos prochaines éditions.