Enfin, les membres de l’Assemblée populaire communale, APC, ont fini par trouver un terrain d’entente, après plusieurs mois de blocage. Selon nos sources d’informations, cette affaire remonte à quelques mois auparavant. Il s’agit, tout d’abord, d’un malentendu et d’autres conflits qui ont été dissipés entre le président de l’APC et les quelques membres adjoints.
A commencer par les élus qui refusaient tout d’abord d’exécuter les instructions du maire et avaient en même temps bloqué, par 3 fois, les sessions des délibérations par une majeure partie d’élus et membres de ladite assemblée, sachant déjà que 13 membres du FLN, en plus de 2 autres élus étaient déjà démissionnaires et ne faisaient pas partie de la course et ce, depuis le début du mandat. Selon la même source, les conflits avaient pris une autre tournure causant un grand retard dans les projets de développements de la ville de Batna. D’autre part, ‘’les élus de la coalition disent ne pas reconnaître le maire et menacent de bloquer l’APC durant tout le mandat’’.
Ce qui, d’ailleurs, a fini par mettre le président de l’APC hors de lui et ainsi, l’assemblée populaire communale de Batna a été disloquée et a été déclarée suspendue jusqu’au nouvel ordre. Une décision fut prise après les mises en garde du wali qui a menacé, à maintes reprises, de geler cette assemblée élue. A noter que dans l’article 52 du projet de loi, il est fait obligation aux élus d’assister aux sessions.
Ces derniers se disent déterminés à aller jusqu’au bout de leur action, quitte à ce que, dans le cas où le blocage perdure, un administrateur soit désigné par l’administration pour gérer les affaires de la commune. Ils ont interpellé Dr Benmalek Mohamed, wali de Batna, pour médiation et régularisation de la situation, sachant qu’il est le seul à pouvoir décider du sort de cette APC.
Ce n’est qu’après 50 jours, que les choses sont allées dans le bon sens ; à cet effet, le président de l’APC et ses membres ont fini par trouver un terrain d’entente et se réconcilier malgré tout, pour ainsi dire, il n’y avait pas d’autres choix. Selon nos sources, une grande majorité d’élus se sont entendus et se sont réunis à nouveau en faisant régner le calme entre eux afin de remettre les choses en place et surtout pour procréer à un nouveau départ pour une nouvelle assemblée au profit des habitants de la ville de Batna. A la fin de l’opération, le maire, Belloumi Noureddine a été à nouveau installé à la tête de l’APC de Batna. Quant aux membres, il a été convenu que chaque élu reprend ses responsabilités en accomplissant sa tâche comme il se doit, a indiqué le maire.
D’autre part, il est bon de savoir que tout élu, absent sans motif valable à plus de trois sessions ordinaires dans la même année, est déclaré démissionnaire d’office de l’Assemblée par arrêté du wali. Le ministère chargé de l’Intérieur en est informé. L’absence est constatée par l’APC ou le wali, bien sûr.
Par ailleurs et, pour ce qui est du fonctionnement de l’Assemblée populaire communale, une plus grande rigueur est introduite par le projet de loi en mettant chaque élu devant ses responsabilités, apprend-on. Cependant, le maire s’est toutefois engagé à prendre en considération les revendications de ses contestataires. Pour rappel, l’Assemblée populaire communale de Batna est composée de 43 membres. Une affaire à suivre pour les communes de la wilaya, en attente d’être débloquées.
Par : Benyahia Abdelmadjid