Par : Chaffai Chawki
La grève entamée par les éléments de la DCP depuis le début du mois du Ramadhan s’est répercutée négativement sur le commerce et a créé une anarchie totale, en particulier dans les marchés de proximité. Ceci a favorisé la prolifération de l’informel et la concurrence déloyale puisque les commerçants détenteurs de registre de commerce dénoncent cet état de fait inacceptable. Des produits à large consommation, à savoir des jus, des limonades et des eaux minérales, des viandes rouges et blanches, du pain, des gâteaux traditionnels sont exposés au soleil sur la chaussée et les trottoirs du centre-ville.
Et, dans cette atmosphère commerciale échappant au contrôle, des pères de familles et des démunis achètent, sans tenir compte de l’hygiène, des produits cédés à des prix raisonnable. “Effectivement, les brigades de la qualité ont laissé un grand vide au niveau des marchés permettant ainsi aux aigrefins et aux commerçants malhonnêtes de profiter de cette situation et de s’enrichir sur le dos d’un consommateur harassé à cause de la cherté de la vie.” me confie un ancien marchand de fruits et légumes de la ville d’Ain Beida. Un citoyen ajoute :”Les gens vendent du n’importe quoi en l’absence des inspecteurs de la direction du commerce sur le terrain, on ne sait même pas d’où proviennent ces produits qu’on consomme chaque jour, tels que le poulet, les viandes rouges, les fruits et légumes et les boisons. Entre duperie de certains commerçants insatiables et forte demande d’un consommateur indifférent et grève illimité des inspecteurs de la DCP, les marchés sont livrés à eux-mêmes face à une pandémie de la Covid-19 qui prolifère et tue.