Par : A.A
Le front social est en ébullition. Pour preuve, ces derniers jours sont marqués par la contestation à plusieurs niveaux. Ainsi, Le bras de fer est bel et bien amorcé entre les travailleurs de l’ANADE ex-ANSEJ, affiliés à l’UGTA, et la direction générale de cette agence nationale. Le mouvement de grève mené par les contestataires se poursuit pour la deuxième semaine consécutive. C’est ce qui ressort du dernier communiqué du syndicat national auxquels sont affiliés les travailleurs de l’agence. Selon les représentants des travailleurs, cette action de contestation n’est qu’un début à une série de protestations qui sera initiée dans les jours à venir. « Nous sommes plus déterminés que jamais à durcir le ton afin de faire valoir nos droits fondamentaux à la promotion et un statut qui réponde aux aspirations légitimement exprimées par les cadres et les travailleurs de l’ANADE », ont-ils tenu à préciser.
Et de préciser, cette longue attente a provoqué, effectivement, le courroux des travailleurs des différentes agences. Nos interlocuteurs n’ont pas manqué de réitérer l’affaire des postes de responsabilité attribués à des personnes étrangères à « l’entreprise ». La direction générale est appelée à répondre favorablement à des revendications que nous estimons, affirment-t-ils, tout à fait légitimes, tout en durcissant le ton. Le recours à d’autres stades de la contestation n’est pas du tout à écarter, poursuivent-ils. Pour rappel, les grévistes refusent de suspendre leur mouvement de contestation sans un dialogue serein avec l’administration. Celle-ci aurait, selon des sources syndicales, demandé la reprise du travail avant d’entamer des négociations avec le partenaire social. Affaire à suivre…