Pendant que le bradage du foncier de toute la commune d’El-Khroub ne cesse de compromettre le développement en clochardisant le tissu urbain par les , ô combien, trop nombreuses infractions et contraventions des lois et règles de la construction et de l’urbanisme et ce, dans l’indifférence et les complicités de toute l’administration municipale, de ses élus et responsables des services techniques de l’APC et ceux de la police urbaine et de la protection d l’environnement (PUPE), l’Assemblée populaire communale vient d’entériner au cours de sa session, tenue récemment, le plan directeur de l’aménagement urbain (PDAU) et le plan d’occupation du sol (POS).
Pour rappel, les 2 sessions réservées au déclassement des terres agricoles, tenues durant le mandat municipal écoulé (2012-2017) au bilan des plus catastrophiques depuis l’institutionnalisation en 1967 des premières assemblées de l’Algérie indépendante, ont été caractérisées par des débats houleux avec de gros enjeux. Ils sont arrivés « laborieusement » à dessiner le futur PDAU, avec son POS préconisé et anticipé qui tarauda les esprits des locataires de l’APC et des propriétaires terriens dans ce partage des surfaces destinées au futur aménagement urbain du chef-lieu déjà saturé par la forte densité des construction et ses nouvelles agglomérations tentaculaires, Ali Mendjeli, Guettar-El-Aïch, Oued-Hamimim, El-Méridj, Aïn N’hass…etc.
A titre d’exemple non limitatif, les concessions de parcelles et de lots terrain avec des extensions ont été accordées sous des prétextes fallacieux à de soi-disant investissements créateurs d’emplois et de richesses aléatoires. Ceci par des constructions de centres commerciaux rentiers et juteux au détriment des équipements publics, entre autre, une décentralisation préconisée de l’antenne administrative de la contrée populeuse du Sud de la ville, appelée communément 1.600 logements !
Le siège de cette annexe de l’état civil devait être délocalisé du dessous des vides sanitaires d’un immeuble avant que ledit projet ne tombe carrément à l’eau et abandonné au profit de la spéculation immobilière et les intérêts cupides. Le plus souvent non dénués de corruption supposée ou réelle mais néanmoins généralisée, à en croire « la voix de la rue » qui n’a cessé de clamer et dénoncer les bardages opérés qui contrarient la vie sociale des habitants concentrés dans des ghettos aux espaces réduits, y compris dans la « place publique de l’Indépendance », transformée en véritable souk clochardisé au cœur de la ville.
Hamid Daoui