C’est sous un soleil de plomb, qu’une grande foule a accompagné hier, notre défunt ami et confrère Amar Aït Bara, à sa dernière demeure, au cimetière Bougantas d’Annaba. Il est décédé en son domicile dans la nuit de dimanche à lundi, comme il l’avait toujours souhaité.
Ancien cadre d’Algérie Télécom, feu Amar, a rejoint le monde de la presse au début des années 90, en collaborant dans plusieurs titres de la presse nationale, avant de jeter l’ancre à Le provincial, il y a bientôt quatre années. Et c’est en citoyen impliqué dans la vie quotidienne de la cité, qu’il s’est investi avec professionnalisme et finesse, pour se faire ‘’chasseur’’ de l’info ‘’utile et constructive’’ aimait-il à préciser, quitte à déplaire aux responsables et élus locaux.
Il savait dénoncer avec rigueur tout manquement à la prise en charge des problèmes de sa ville, tout comme il savait valoriser les initiatives d’intérêt public. Sa bonhomie et son éternel sourire lui ouvraient toutes les portes pour recouper ses infos et s’assurer de l’objectivité qui devait caractériser ses articles. En quatre années, il ne s’était pas fait que des amis dans le cadre de l’exercice de son travail, mais il n’a jamais fait l’objet de poursuites ou d’un simple démenti. C’est dire combien il était méticuleux et professionnel dans son travail.
D’ailleurs, Amar le ‘’Tonton’’ de la rédaction, a déteint sur le jeune personnel du journal, au point où le siège ressemblait hier, plus à un domicile mortuaire qu’à un lieu de travail. Ses collègues le pleuraient hier comme on pleure un membre de sa famille.
L’annonce de son décès hier sur les réseaux sociaux a créé une onde de choc, comme en témoigne le nombre de partages et de commentaires. C’était un bon gars notre Amar !
A son épouse, ses enfants et petits-enfants, ses frères et sœurs, nous présentons nos sincères condoléances et les assurons de toute notre sympathie.