Par : A.A
Plusieurs quartiers de la ville du vieux Rocher, Picasso, Bab El Kantara, Mohamed Loucif, Chalets des pins, cité des Mûriers, El Guemas, Bentelis, Daksi, Sarkina, La BUM, Djebel El Ouahch entre autres, vivent ces derniers jours au rythme des coupures intempestives du précieux liquide. Cette situation qui dure depuis plus d’un mois a provoqué le courroux des riverains. Ces derniers dénoncent, par le biais de leurs représentants, ces perturbations. S’il s’agit d’une panne ou d’une autre cause, il fallait prévoir des solutions de rechange afin de pallier au déficit enregistré en termes d’alimentation en eau potable affirme un habitant de la cité Mohamed Loucif, visiblement excédé par cette situation. Une situation à laquelle, dira-t-il, personne ne s’attendait. Si nous sommes aujourd’hui soumis à cette loi implacable dictée en ce mois de carême par les spéculateurs, pour ne pas dire les commerçants, nous ne voulions surtout pas subir d’autres conséquences, ajouta notre interlocuteur.
La direction de la SEACO est encore une fois dans le collimateur des habitants de ces quartiers qui ne demandent, en fin de compte, qu’une alimentation régulière en eau potable. En cette période estivale, il est vrai que les besoins en matière d’eau ont tendance à se multiplier, notamment chez une famille nombreuse, poursuit-il. Face à cette situation, les habitants des quartiers précités ont dû recourir à leurs propres moyens. Les quelques sources d’eau, proches de ces quartiers, ont été prises d’assaut par des dizaines de personnes. Ils étaient nombreux à venir s’alimenter et se rafraichir à la fois de la source d’eau des arcades romaines. Mais est-ce une solution devant une situation qui risque de durer encore quelques jours ? s’interroge toujours notre interlocuteur. Et d’appréhender le pire des scénarios, c’est-à-dire un été sans eau.