Par : Hamid Daoui
L’anarchie dans l’urbanisme dépasse toutes les normes techniques codifiées dans la réglementation abondante de tout l’arsenal juridique existant dans le pays !
Celle-ci sévit partout. Au chef-lieu de commune et ses agglomérations secondaires, en particulier à la nouvelle ville Ali Mendjeli ! Outre les nombreux bradages du foncier constructible ou non et les détournements des plans d’occupation du sol (POS) de leurs équipements prévus initialement dans une perspective de développement harmonieux du tissu urbain de la ville, l’on ne cesse d’enregistrer des violations manifestes quant au respect des règles de la construction et de l’urbanisme avec des complicités bienveillantes des autorités à tous les niveaux de la hiérarchie administrative des services techniques de l’APC.
Pas la moindre superficie n’a échappé à la convoitise, sur tous les espaces publics et les voies de circulation piétonnière ou automobile au vu et au su des services compétents concernés qui n’affichent aucune réaction. Y compris autour des immeubles en copropriété construits par des promoteurs immobiliers qui se livrent, eux aussi, aux violations des clauses légales en s’auto-appropriant -injustement- les parties communes relevant de l’usage et de la jouissance des copropriétaires de l’immeuble qui subissent les désagréments résultant des infractions commises à l’endroit du plan de masse et la résidence en question par ledit promoteur !
Dans cet ordre des choses, l’on ne cesse de signaler un cas singulier dans un immeuble de la résidence des 97 logements, bloc n°6 – UV 20 à Ali Mendjeli ! Curieusement, toutes les requêtes accompagnées de surcroit de plans et références aux clauses contractuelles et règlements adressées aux autorités à divers niveaux de l’APC d’El-Khroub, sa délégation de la nouvelle ville, la daïra et la wilaya ainsi que les promoteurs immobiliers mis en cause par les occupants-acquéreurs en titre légal et légitimes des lieux, sont restées sans suite depuis des années.
A cet effet, les habitants endurent le calvaire à cause des infractions qui présentent des désagréments portant atteinte à leur quiétude et des risques potentiels liés à la sécurité et la sûreté des biens et des personnes liées à la délinquance d’une jeunesse désœuvrée, sans perspective dans une ville qui détient le palmarès en matière d’affaires délictuelles traitées et pendantes devant le tribunal territorialement compétent d’El-Khroub !
Dans ce sens, la crainte des copropriétaires est légitime dans ce contexte de crise économique et sociale, favorisant la propagation du phénomène de l’insécurité et les « violences urbaines » qui sévissent dans les quartiers et ailleurs avec une ampleur sans précédent.