Par : Hamid Daoui
Le mouvement de protestation observé par les ouvriers du nettoiement de l’entreprise de gestion urbaine de la nouvelle-ville Ali Mendjeli (EGUVAM) se poursuit sous une autre forme d’action.
Les grévistes avaient opté, ce matin, pour un sit-in devant la mairie après que leur grève eut été jugée illégale par le tribunal d’El-Khroub. Les procédures légales définies par le Code du travail n’auraient été respectées. En l’occurrence celle relative au préavis de grève.
En dépit de la suspension de la grève, jugée anarchique, des représentants du collectif gréviste ont été reçus par le Maire en exprimant leurs revendications socioprofessionnelles, en particulier celles relatives aux salaires et bien d’autres indemnités.
A en croire des sources ouvrières, l’entreprise est très mal gérée et dépourvue d’une Convention Collective et accords avec ses partenaires sociaux, syndicat et autres commissions paritaires et de gestion du fond des œuvres sociales qui font l’objet de luttes acharnées entre syndicat, adhérents et dirigeants des entreprises.
Il semble que le mouvement des grévistes soit dans une impasse, au titre que l’entreprise est menacée de faillite, à l’instar de ses semblables de même statut d’EPIC, pléthoriques et budgétivores qui nécessiteraient des restructurations profondes. Elles toucheraient leur nombre très élevé, leur taille disproportionnée et leurs missions adaptées avec plans de charges efficaces afin de sortir des gouffres financiers publics sans pouvoir accéder à leur propre autonomie financière et transparence de leurs revenus engrangés avec leurs partenaires, publics et privés, alors que les dilapidations et suspensions font rage au détriments de la collectivité dont les grèves multiples sont symptomatiques de cet état désastreux des agglomérations.