Depuis la conférence de presse tenue au début du mois de septembre dernier par le bureau de l’association des entrepreneurs du secteur Télécom (AETEC) à son siège à Boussouf, les rapports entre l’association et la direction opérationnelle technique (DOT) d‘Algérie Télécom se sont détériorés davantage.
C’était prévisible d’autant que ces relations étaient déjà tendues entre l’opérateur public qui exerce le monopole de l’octroi des marchés et les petites entreprises privées ou celles créées dans le cadre des dispositifs d’aide et de soutien de l’État à l’emploi des jeunes, ANSEJ.
Le bureau de l’ACETEC a dressé un tableau noir à l’endroit d la Direction opérationnelle d’Algérie Télécom au cours de ladite conférence l’accablant de toutes les tares de mauvaise gestion qui contrarie les activités de la sous-traitance et le développement du secteur de télécommunication. Un secteur déjà mis à l’index par les abonnés de l’Internet au moment où les pouvoirs publics se sont lancés dans les réseaux de la technologie numérique, des start-ups…etc.
Pour rappel, « la gestion des projets par l’opérateur public était lamentable, voire, catastrophique », selon les propos des animateurs de la conférence rendue publique dans divers titres de la presse nationale. Depuis le procédé charlatanesque de l’égorgement d’un bélier contre le mauvais œil lors de l’inauguration du nouveau siège de la direction opérationnelle, jusqu’aux soumissions des marchés, le suivi des travaux en passant par le suivi jusqu’à leur réception et règlement des situations.
Des entrepreneurs qui postaient des publications de dénonciations de mauvaise gestion sur les réseaux sociaux ont été l’objet de plusieurs plaintes, relevant de la cybercriminalité, déposées auprès des tribunaux. Le feuilleton des poursuites judiciaires se poursuit et semble ne pas prendre fin avec de nouvelles interpellations policières et devant le juge d’instruction, qui n’ont pas non plus épargné des cadres de la DOT, selon les membres du bureau de l’association !
Le conflit opposant l’ACETEC à la DOT aurait pris une autre tournure. L’administration de la direction de la réglementation de l’administration générale de la wilaya aurait été introduite dans ce différend, croit-on savoir de source proche de l’association.
L’agrément de renouvellement du bureau de l’ACETEC aurait été bloqué par l’administration à la suite, semble-t-il, d‘une saisine de la DOT qui se serait immiscé dans les questions organiques relevant du statut et des prérogatives des membres adhérents de l’association.
Vraisemblablement, l’organisation autonome des citoyens dérange des responsables à tous les niveaux et de tous les secteurs publics ! Même les entreprises n’ont pas le droit de se regrouper pour peser dans les rapports de forces constitutif du front intérieur afin de relever les défis du développement économique du pays menacé par les tenants du système prédateur qui refuse l’organisation autonome de la société et aller vers un changement radical salutaire pour l’Algérie.
Hamid Daoui