Pas moins de 25.000 véhicules, tous types confondus, sans compter les deux-roues, prennent d’assaut, dès les premières heures de la matinée et jusqu’à une heure tardive de la journée, les différents axes de la cité, estime un employé de la DTP. En effet, le centre-ville ne connaît pas le moindre répit. La ville étouffe sous le poids de ces incessants et interminables convois de véhicules. Toutes les artères, boulevards, rues et ruelles de la ville d’Ain Oulmène souffrent de cette problématique.
Un spectacle indescriptible s’offre aux usagers des voies piétonnières qui doivent s’armer de patience avant d’emprunter les passages cloutés, mal repeints et presque invisibles sur la chaussée, qui leur sont réservés. Tel est le triste spectacle qu’offre le chef-lieu de daïra d’Ain Oulmène dont le cadre de vie se dégrade au fil des semaines.
Cette situation déplorable mérite d’être intelligemment prise en charge par les élus locaux. Il faudrait songer à installer des feux tricolores pour réglementer la circulation, notamment au niveau des points sensibles. Le salut viendra certainement de la mise en application du plan de circulation. Et sur ce point notamment, la direction des Transports devra bien y réfléchir par deux fois avant de le mettre en application.
A cela s’ajoute l’indigence d’une frange de la société. Les enfants scolarisés sont terrorisés avant et après les heures de classes devant leurs établissements scolaires par ces chauffards inconscients qui ne leur cèdent jamais le passage. Aussi, pour de nombreux visiteurs qui viennent pour la première fois dans cette ville, retrouver le fil d’Ariane qui les conduira à n’importe quel quartier ou à n’importe quel siège d’une administration, ressemble à un parcours du combattant.
Par : A.D