Par : M. L
Les habitants de la daïra d’Ain Berda, visiblement lassés par les manques auxquels ils doivent faire face au quotidien, ont entrepris la signature d’une pétition pour appeler la wilaya à s’impliquer davantage dans cette daïra.
Au terme de cette année 2022, force est de constater qu’aucun projet de grande envergure n’a concerné cette daïra qui ne cesse pourtant de voir le nombre de ses habitants augmenter.
Déterminé à attirer l’attention sur leur cas, les habitants de la daïra demandent en premier lieu une station de transport en bonne et due forme pour faciliter leur quotidien. Le manque d’un bureau de l’ONEM (main d’œuvre), d’une administration d’Algérie Telecom, d’un bureau de la Sonelgaz sont également des paramètres essentiels pour une telle agglomération mais hélas inexistants à l’heure actuelle.
Aujourd’’hui encore, les habitants des communes de Chorfa, El Eulma ou encore Ain El Berda doivent systématiquement se déplacer vers les pôles administratifs de la commune d’El Hadjar pour avoir accès aux services publics.
Cette situation est surtout pénible pour les principaux concernés, en raison de l’éloignement de leurs lieux de résidence avec la commune d’El Hadjar. D’autant plus que tour le monde n’est pas véhiculé et que l’organisation des transports en commun n’est pas des meilleurs au niveau de la daïra.
Mais plus que tout, c’est la daïra voisine qui paie le prix de l’absence de ces services, puisque les administrations de la daïra d’El Hadjar croulent littéralement sous la demande des services des citoyens.
Au final, le manque d’investissements à Ain Berda fait autant d’insatisfaits des deux côtés. Avec un nombre d’habitants en croissance régulière à Ain Berda, la qualité des services publics à El Hadjar ne cesse de régresser en raison de la forte demande.
Selon nos sources, aucun projet de créations de nouveaux bureaux administratifs ne sera abordé lors de la répartition des budgets pour l’année 2023