Le seul poumon de la ville d’Ain Beida, le jardin public du 1er novembre est délaissé par les responsables locaux. Ces derniers temps, plus d’une vingtaine d’arbres centenaires sont morts sous les yeux d’une population émue par la perte d’un riche patrimoine vert de la cité. Par le passé, toutes les franges de la société (femmes, hommes et enfants) ainsi que la classe intellectuelle venaient se divertir et passer un bon moment loin des cités bétonnées et des décharges ménagères jetées à même le sol.
Une initiative a été prise, il y a quelques années, sans pour autant être concrétisée à cause des contraintes purement bureaucratiques.de repeupler ce lieu fantomatique par des arbres adultes. Une pléiade de bénévoles, chapeautée par les Verts surtout, a donné son accord pour sauver cet espace édénique de l’agonie. Seulement, cette équipe attend, à ce jour, l’aval de la Municipalité pour entamer les travaux.
Pour rappel, ce square, datant de l’époque coloniale, figure dans deux encyclopédies réservées à la botanique dans le monde. A ce jour, malgré le délaissement, il draine des centaines de personnes de la cité et d’ailleurs qui viennent pour prendre des photos souvenir et se reposer sous les beaux platanes.
Dans l’attente d’une prise en charge sérieuse de la part des services concernés, à savoir l’APC, la direction de l’Environnement, la Conservation des forêts et les associations écologiques, les Beidis exhortent le nouveau wali d’intervenir pour réhabilité et sauver cet espace paradisiaque de l’agonie et dégager une enveloppe financière pour l’aménagement du jardin Mohamed Laid El Khalifa, sise route de Constantine, se trouvant, lui aussi, dans un état lamentable.
Par : Chaffai Chawki