Par : Chaffai Chawki
Ain Beida est la plus grande daïra de la wilaya d’Oum El Bouaghi qui ne possède aucun plan de circulation digne de ce nom à ce jour. Les anciens quartiers et boulevards sont saturés au trafic routier, vu le nombre important de véhicules qui transitent par cette belle ville, en provenance des communes et wilayas limitrophes, en l’occurrence Souk-Ahras, Guelma, Khenchela, Tébessa, Constantine et Batna. En 2010, il a été décidé de créer plusieurs ronds-points et des trémies, d’élargir certaines chaussées et de revoir toutes les plaques de signalisation du code de la route qu’on a installées aléatoirement par le passé mais, hélas, rien n’a été concrétisé par ces responsables locaux. La capitale des Haracta souffre aujourd’hui de la dégradation des chaussées sachant qu’une enveloppe faramineuse a été débloquée par les pouvoir public pour le goudronnage du centre-ville et le reste des cités. Depuis juillet 2019, l’entreprise SOTROB attend son ODS pour lancer les travaux, du jamais vu..!! Des contraintes bureaucratiques ont stoppé cette opération selon l’ex-P/APC suspendu qui désigne du doigt le contrôleur financier d’être responsable de cette situation ou de ce retard (propos recueillis lors du forum organisé par la Radio locale d’Oum El Bouaghi). En tout état de cause, l’Etat a débloqué un argent fou pour l’APC d’Ain Beida pour la réalisation de plusieurs opérations, seulement les élus locaux n’ont pas su les exploiter.