Par : Chaffai Chawki
Les familles de la capitale des Haracta se rendent dans les communes et wilayas limitrophes pour se divertir, faute d’espaces de loisirs et d’amusement, à savoir un parc animalier, un aqua parc ou encore une forêt urbaine aménagée. La ville d’Ain Beida possède toutes les potentialités et richesses forestières ou autres pour encourager l’investissement dans ce créneau très lucratif, seulement il manquait un déclic, un simple déclic. Et une question persiste, pourquoi les nantis de cette grande daïra du pays refusent d’investir dans l’hôtellerie, la création de parcs pour enfants, les piscines d’initiation, les pizzérias de luxe pour les familles, les selfs services, les salles de sports de haut niveau…etc. Durant la période estivale, les familles beidies se rendent à Annaba, Skikda, Jijel, Collo et Bejaia pour passer leurs vacances dans le calme, loin de la lassitude et la chaleur des Hauts-Plateaux. Il est temps de sensibiliser ces nantis récalcitrants et perplexes sur l’investissement local et sur l’importance de ces structures pour une ville stratégique (un véritable carrefour) en pleine expansion. Il est vrai que parmi ces investisseurs, il y a ceux qui ont érigé de belles stations d’essence, des unités de production au niveau de la zone industrielle, sise route de Constantine, de grandes supérettes, des officines et locaux de commerces (vêtements, chaussures, meubles, pièces détachées, matériaux de construction…), seulement pour ce qui est des loisirs et du divertissement, hélas ce créneau a été délaissé, pénalisant ainsi toute une population et celle des communes limitrophes. Ain Beida, connue par son passé révolutionnaire, sa culture et ses éminentes personnalités de renommée nationale et internationale, a besoin de sortir de cette léthargie grâce à un investissement local lui permettant de se classer parmi les grandes cités du pays.