A l’approche de la rentrée scolaire 2023/2024, une opération d’aménagement a été lancée, la semaine passée devant le CEM Med Salah El Antari par une entreprise privée. Les travaux cibleront les trottoirs mitoyens à cet établissement scolaire, l’asphalte de la chaussée, la peinture et le reboisement, qui seront achevés avant le jour “J”, c’est-à-dire le 19 de ce mois.
Pour rappel, cet espace, situé au centre-ville, n’a jamais été réhabilité depuis plus de 40 ans. Alors que la municipalité avait les moyens de s’occuper de ce genre d’espaces pour permettre aux élèves de déambuler dans la propreté et le calme. Plusieurs établissements scolaires datant des années 60 attendent d’être réhabilités, telle que l’école primaire Kanouni Tayeb (ex-Dawdi) et Bendada Lamri, le CEM Kouchari et enfin, le lycée Zinai et Asma.
Effectivement, il est temps de prendre en charge ce patrimoine national pour le sauver de la dégradation et la perte. Les élus locaux doivent se pencher, avant la fin de leur mandat, sur les écoles primaires dont le nombre dépasse les 37 à la capitale des Haracta. Quant à la wilaya, cette dernière doit recenser les établissements scolaires en piteux état.
Certes, les ministres de l’Intérieur et des Collectivités locales, et de l’Education nationale doivent inscrire, chaque année, des opérations de réhabilitation des écoles primaires, surtout à travers le pays. Seulement, leur recensement par les mairies se fait aléatoirement et sans aucune étude. Ce travail doit se confier à la tutelle (la direction de l’Education) qui est averti sur le déficit et les carences existants dans ces établissements scolaires.
Par : Chaffai Chawki