Par : Chaffai Chawki
Des quantités inestimables d’eau potable partent dans les égouts de la ville, alors que des cités ont vraiment soif ces derniers temps. Du côté de l’EPH Zerdani Salah et, plus précisément, en face du portail du centre de formation professionnelle, une canalisation vétuste mais importante, puisqu’elle alimente toutes les cités sise route de Khenchela et la nouvelle ville, est responsable de ces pertes de ce liquide vital. A chaque fois que le problème survient, une équipe est dépêchée par l’ADE d’Ain Beida afin de réparer les dégâts engendrés par la pression. Un peu de colle, un morceau de chambre à air et du fil de fer font l’affaire pour remettre en état la canalisation ; un véritable bricolage puisqu’après le passage de cette équipe, l’eau jaillira de nouveau du sol.
La question qui demeure posée par les riverains, est-ce que l’ADE possède un budget annuel pour la maintenance des réseaux défectueux à l’intérieur du tissu urbain ou ce sont les citoyens eux-mêmes qui doivent cotiser pour réparer leur tuyauterie datant des années 70 ? L’eau coule de partout à la cité des 150 logements, près du siège de la daïra et bien d’autres, dans l’indifférence des responsables de cette institution de l’Etat. La capitale des Haracta est alimentée, depuis quelques années seulement, en eau potable à partir du barrage Ourkis de Ain Fakroune pour mettre fin aux coupures récurrentes, seulement ces gestionnaires de l’eau n’ont pas pensé à la réhabilitation du réseau du centre-ville en fonte, rongé par la rouille. La plus ancienne daïra de la wilaya d’Oum El Bouaghi a besoin vraiment d’une opération de réhabilitation de tout le réseau dans les mois à venir, sinon le réservoir de 20.000 m3, en construction dans les hauteurs de “Bouakouz”, ne servira à rien devant cette déperdition continue du liquide rare.