Par : Aimen Saheb
Plusieurs communes de la wilaya de Skikda connaissent depuis plus d’une semaine une importante perturbation dans l’alimentation en eaux potable, ce qui a suscité le mécontentement de l’ensemble de la population de Skikda, notamment par la récurrence de cette perturbation.
Une crise très dure pour les habitants de toutes les communes de Skikda, suite à la panne enregistrée auparavant au niveau de la station de dessalement et qui, selon l’Algérienne des eaux, a été réparée mercredi dernier. L’ADE a également annoncé que l’alimentation est censée être assurée dès l’aube du jeudi passé, pourtant la majorité des quartiers du centre-ville de Skikda est sans eau, la même situation est vécue à el Harrouch, Salah Bouchaour et d’autres régions qui comptent une pénurie totale qui se poursuit jusqu’au moment où nous mettons sous presse.
En effet, d’autres pannes ont été constatées au niveau de plusieurs autres stations de pompage, à l’image de celle de Zeramna, autant que les châteaux d’eau qui connaissent à leur tour des pannes répétitives au niveau des vannes qui contrôlent l’alimentation des divers secteurs.
Toutefois, l’ADE a annoncé la mise à disposition des citernes d’eau dédiées aux habitants des régions les plus touchées par cette pénurie.
A titre d’exemple, la cité Bouabaz, frères Saker, anciennement Cami Rossi, Boulakroud et la cité Sonatro ainsi que la totalité des entreprises situées à la petite zone industrielle, où les habitants et les employés souffrent le martyre en raison des coupures d’eau permanente depuis le mois de juin, sans prendre en considération la dernière perturbation qui touche actuellement la plupart des communes de la wilaya de Skikda.
Pour leur part, les habitants, supposés être bénéficiaires des citernes d’eau, disent que le programme annoncé par l’ADE n’a pas été respecté et que l’approvisionnement des habitants n’est pas équitable.
Après tout, la wilaya de Skikda compte plusieurs sources d’alimentation en eau potable pour subvenir aux besoins des habitants, il existe 4 barrages dont celui de Zerdazas, Guenitra, Zit Emba et Béni Zid, d’autre part, Skikda possède une station de dessalement de l’eau de mer.
Ces perturbations sont le résultat de l’absence de toute prescription technique des canalisations ainsi que les vannes qui subissent un taux de fuites considérable, les autorités concernées doivent alors mettre en place des mesures d’urgence pour restaurer pour le coup les tuyaux et les vannes endommagés.