Par : Amar Ait Bara
Les habitants de la promotion des 134 logements de Chabbia, ex- ETHAN, dans la commune d’El Bouni déplorent l’attitude négative des élus de cette commune quant au règlement de leur problème lié à la rupture de l’eau dans leur quartier. En effet, depuis des mois l’eau ne coule plus dans les robinets des riverains de cette localité, malgré les nombreuses démarches effectuées auprès des responsables de l’Algérienne des eaux, ADE, de la commune d’El Bouni. Dans des requêtes, transmises aux élus locaux, les habitants de cette promotion immobilière accusent les services des eaux d’avoir facturé des consommations forfaitaires avant la remise des clés de leurs logements, alors que ceux-ci étaient encore inoccupés, s’attèlent à expliquer ces abonnés mécontents. La situation est tellement aberrante au niveau de cet endroit, dont les eaux usées coulent toujours sous les VRD, parmi les imperfections enregistrées depuis l’occupation de ces logements. Ces habitants souffrent du manque d’eau et certains sont dans l’obligation d’acquérir des citernes d’eau à 1.500 dinars et plus encore selon l’étage où l’eau a été commandée. Selon les habitants mécontents, la vanne qui, en principe, est reliée au réseau de distribution de l’eau potable de cette cité, a été piquée par les habitants des autres quartiers. Cependant, le faible débit ne permet pas à l’eau d’atteindre les étages supérieurs pendant les 2 heures par jour, durant les 10 jours où ils recevaient de l’eau. Cette cité des 134 logements, Nadir, dans la localité de Chabbia est desservie en eau potable par un château d’eau limitrophe, relié à une conduite en provenance de Chabbia. D’autres cités de cette localité sont desservies par des conduites en provenance de l’ETCA, alors que d’autres sont desservies par des conduites à partir de Sidi Achour, dans la commune d’Annaba. Pour le moment, la seule et unique solution, c’est d’interdire le piquage de l’eau et le squat de la canalisation en amont du réseau pour permettre le remplissage du château d’eau afin d’alimenter convenablement les citoyens. Pourtant, des locataires qui se sont désistés de leurs logements en construction reçoivent les factures d’eau de l’ADE avec des montants forfaitaires exorbitants de 11.000 dinars, alors qu’ils ne sont plus acquéreurs de ces derniers depuis le début du chantier. Les habitants de cette cité qui ont soif demandent au wali d’Annaba, Djamel Eddine Berrimi, d’intervenir en leur faveur pour remédier au problème de la rareté de cette eau vitale.