Par : B. N.
Au moment où les souscripteurs au programme des 5.000 logements Kuzu, relevant de l’AADL attendent avec impatience la distribution de leurs logements, censée être programmée vers la fin de l’année en cours, des représentants de ces souscripteurs ont été choqués de découvrir que leurs appartements ont été squattés par les ouvriers subsahariens employés par l’entreprise chargée de la construction des logements. Les souscripteurs croient savoir que leurs logements ont été transformés par ces ouvriers en maisons de rendez-vous pour toutes sortes de malfaisance.
C’est après une visite effectuée par l’un des souscripteurs à l’îlot 6 et l’îlot 10, relevant du projet des 5.000 logements AADL, dans la journée d’avant-hier, que ce phénomène a été découvert. Le concernée avait indiqué, dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, que ces ouvriers non déclarés auprès de la sécurité sociale, se sont servis de leurs logements comme lieu d’habitation, étant donné que l’entreprise chargée des travaux de construction ne leur a pas assuré une base de vie.
« Je n’ai pas de problème avec le fait qu’ils y habitent dans la durée de la construction des logements, mais ça dépasse les limites, la saleté et les odeurs nauséabondes sont devenues insupportables, je n’arrive pas à décrire ce que j’ai vu, il faut les faire sortir de nos logements. D’ici la semaine prochaine, si les autorités sécuritaires ne prennent pas les mesures nécessaires pour vider nos logements, ça sera à nous de le faire, à notre façon ! » menace un souscripteur tout en se montrant très furieux quant à la situation délicate dans laquelle se sont retrouvés les futurs locataires de ces logements.
Profitant d’une main d’œuvre non coûteuse, corvéable à merci, plusieurs entreprises de construction se contentent d’un personnel composé essentiellement des ressortissants subsahariens non déclarés auprès des services de la sécurité sociale.