Dans un passé récent et à l’orée de la saison hivernale, les responsables de la DAS, Direction des affaires sociales, opéraient dès la tombée de la nuit, en collaboration avec les services du CRA, de la Protection civile, des services de sécurité et de la municipalité, des opérations de ramassage des sans-domicile-fixe. Ces actions humanitaires permettaient à ces équipes de bénévoles de soulager ces pauvres hères qui enduraient les rigueurs de l’hiver et qui passaient la nuit sous les porches, les auvents et dans des lieux désaffectés. Ils bénéficiaient de repas et de vêtements chauds et faisaient l’objet de soins appropriés. Les cas les plus douloureux étaient pris en charge et évacués au FPA, foyer des personnes âgées, où ils bénéficiaient de l’hébergement, de la restauration, de bains chauds et surtout de la sécurité.
Actuellement, la misère humaine nous interpelle car le nombre des SDF s’est considérablement accru et des scènes affligeantes sont quotidiennes, car il est malheureux de tolérer que des êtres humains et parfois des enfants en bas âge passent l’hiver dans la rue. A la faveur d’investigations auprès de certains organismes, il s’avère qu’il appartient principalement à la DAS d’organiser une campagne de prise en charge de ces malheureux qui souffrent le martyre en silence. Nous saisissons cette opportunité pour lancer un appel pressant aux responsables de la DAS pour mettre un terme à ces dérives que notre religion réprouve et n’admet aucunement.
Hamid Baali