Le problème de l’amiante se pose toujours dans les chalets et autres établissements scolaires de la wilaya, qui ont été construits durant les années 80. Un problème que les autorités locales semblent décidées à prendre en charge. Une enveloppe financière conséquente serait déjà, selon des sources crédibles, allouée à ce délicat dossier. La tâche est loin d’être facile, reconnaissent certains spécialistes. Des solutions de rechange s’imposent parallèlement à l’opération de démolition de toutes les bâtisses construites à l’aide, rappelons-le, de ce matériau cancérigène.
Les 52 chalets de la cité des frères Ferrad constituent l’autre face cachée de l’iceberg. Ses habitants devaient bénéficier du programme arrêté par la municipalité de Constantine. Ces derniers ont été, d’ailleurs, destinataires d’une correspondance relative à ce problème. Toutes les constructions «faites» d’amiante devaient indiscutablement être démolies.
Aucune récupération n’est possible dans ce dossier. La seule solution à un problème qui touche, certainement, la santé publique est la démolition totale de ces bâtisses. Pour les résidents des chalets précités, ayant déjà payé la totalité des frais pour effectivement accéder à la propriété de leurs logements, le problème des actes n’est toujours pas réglé. Un litige qui dure depuis des années, avoue une propriétaire qui n’a pas d’ailleurs caché son désarroi vis-à-vis d’une situation qui n’a que trop duré. Les jours et les années se succèdent et les choses n’ont pas changé d’un iota. Toutes les démarches entreprises, en ce sens, se sont hélas soldées par un échec.
Après toutes ces années vécues sous la menace de l’amiante, qui a sans doute laissé ses «traces», nous sommes aujourd’hui confrontés au problème de ces actes qui n’arrivent pas, affirme toujours notre interlocutrice. Pour cette mère de famille, il est temps pour que les services de l’OPGI bougent dans le sens d’un règlement définitif de ce problème. Une chose est certaine : la délivrance de ces actes de propriété est synonyme d’une autre délivrance, celle de l’amiante, selon les riverains.
Par : A.A