Par : I. N
Au moment où les autorités locales de la wilaya d’Annaba s’échinent pour assurer des espaces de vente susceptibles de couvrir les besoins alimentaires de la population, quatre marchés couverts existant dans trois communes demeurent inexploités.
C’est le cas du marché couvert existant au niveau du centre de la commune d’El Hadjar qui demeure en attente de son exploitation. Cet espace de vente renferme au total 47 box, aménagés et prêts à être exploités, sauf que ces derniers sont désormais utilisés en lieux de stockage des fruits et des légumes. Les vendeurs qui ont bénéficié des box ont préféré squatter les chaussées pour exposer leurs marchandises au lieu d’exercer leurs activités là où il le faut.
Le cas également de l’ex-Souk el Fellah, situé à la cité Attoui Salah relevant de la même commune. Ce dernier contient 42 espaces de vente qui ont été attribués aux vendeurs sans pour autant leur permettre de les exploiter. En effet, les commerçants ont payé trois mois de loyer sans pouvoir exercer au niveau de cet espace. Seule l’APC de la commune d’El Hadjar connait les raisons de la fermeture de ce marché.
A la cité Oued Forcha, on trouve également un marché qui s’étend sur une vaste superficie, refermant un total de 147 locaux inexploités par les bénéficiaires. Hormis trois commerçants exerçant au niveau de cet espace, les box demeurent déserts sans que l’APC de la commune d’Annaba ne bouge le petit doigt pour recenser ces espaces dans le but de les utiliser convenablement.
Pourtant, selon le bilan établi par la commission des affaires sociales de l’Assemblé populaire de la wilaya d’Annaba, ce marché est doté de toutes les commodités nécessaires pour son fonctionnement, notamment en ce qui concerne l’électricité et l’eau. La situation du marché Bchiri Ibrahim, dans la commune de Berrahal n’est pas meilleure de celle des précédents espaces de vente. Construit en 2016, ce marché contient 45 box. Cependant, ces box n’étaient pas suffisants pour abriter tous les commerçants activant clandestinement dans la commune, ce qui a poussé l’APC d’El Hadjar a loué chaque box à deux vendeurs. Ce qui a engendré de multiples conflits entre les exploitants de cet espace, menant ainsi à la désertification du marché et au retour à l’informel.