Le président de l’Assemblée populaire de la wilaya a présidé, jeudi passé, la troisième session ordinaire (APW) de l’année 2023, en présence du wali, des membres de cette instance ainsi que des chefs de daïras et des chefs de l’Exécutif.
A l’ordre du jour de cette session, les élus ont eu à débattre des chiffres avancés dans le bilan des activités 2023 et le projet du budget primitif de la wilaya au titre de l’exercice 2024.
Différents aspects de la vie des habitants de la wilaya ont été abordés. Comme la consolidation des résultats acquis en matière de développement et socioéconomique des 61 communes de la wilaya de Batna qui, d’ailleurs, ne semblent pas être la priorité des députés et des autres élus absents. Pour rappel, la wilaya de Batna occupe le 5e rang avec une population de 1.600.000 habitants, voire un peu plus.
Avant l’entame des travaux, le DAL a procédé à une lecture détaillée par les chiffres, indiquant le montant global du budget primitif, qui est de 1.293.570.295 Da répartis en deux sections citées comme suit : section fonctionnement 1.092.570.295 Da et section d’équipements 201.000.000 Da.
Cette session ordinaire de l’APW a eu à examiner les comptes rendus de la rentrée scolaire, universitaire (1 et 2), l’enseignement et la formation professionnelle, l’agriculture, l’ADE et le secteur de l’hydraulique, sans pour autant oublier le projet du budget primitif au titre de l’exercice 2024.
Un budget qui a été approuvé et adopté à l’unanimité après son étude, article par article. Les membres présents n’ont émis aucune critique et n’ont apporté aucune modification. A la lumière de cette lecture, le budget a été adopté sans aucune contestation.
La session, qui aurait dû être celle du débat, a failli tourner au pugilat verbal entre un membre de l’assemblée et un directeur de l’Exécutif. Pour calmer les esprits, le wali a pris la parole. Un tantinet patelin, il a rappelé aux élus leurs devoirs et leurs obligations. Les citoyens attendent de vous des décisions pour améliorer leur vie. Il a invité les élus à retrousser leurs manches. « Fini le temps des malentendus», lâche-t-il aux quelques élus toujours rouges de colère.
Par : Benyahia Abdelmadjid