Chaque jeudi et vendredi, des milliers de personnes se dirigent vers le marché hebdomadaire de Jijel, qui se tient au 5ème km, le long de la RN77. L’absence de parking de stationnement pour le moment, puisque des espaces sont en cours d’aménagement près du souk hebdomadaire, rend la circulation à cet endroit un véritable calvaire pour les automobilistes, mais aussi pour les riverains, particulièrement les résidents de la cité des 1200 logements AADL, qui se trouve à proximité.
Le long de la RN77, les véhicules se garent anarchiquement des deux côtés de la voie dédoublée, et même sur le terre-plein central borduré, ou carrément à califourchon entre le terre-plein et la chaussée. Ce qui étonne le plus, c’est de voir l’accès à cette cité presque totalement obstrué par les véhicules stationnés. Leurs propriétaires ne se soucient nullement des désagréments qu’ils causent aux autres usagers et même parfois pour y accéder ou sortir de ladite cité.
Pourtant, cette dernière dispose d’assez d’espaces pour contenir des centaines de véhicules. Seulement, chacun veut garer sa voiture au plus près du terrain dédié au souk hebdomadaire, ce qui fait que l’accès à la cité se retrouve chaque week-end, envahi et quasi-bloqué durant les matinées, au grand dam de ses résidents.
Même les îlots séparateurs du carrefour où se rencontrent la RN77 et le chemin de wilaya 147 qui mène vers Tassoust (Emir Abdelkader), n’échappent pas à cet envahissement. En précisant, toutefois, qu’ici, même des vendeurs occasionnels s’approprient des espaces sur ces îlots, rendant le déplacement des piétons quasi-impossible. Ce qui se traduit généralement par des rixes.
Il faut remarquer que cet axe routier qu’est la RN77, dessert la cité Harraten (Jijel) ainsi que les communes de Kaous, Texenna et Djimla. D’un autre côté, le CW147 dessert aussi le pôle universitaire de Tassoust. Une anarchie qui mérite qu’on y mettre le holà!
Par : Fodil S.